L’étude souligne par ailleurs le poids du silence qui s’ajoute à la souffrance psychique, la dépression apparaissant encore comme un tabou social. Ainsi, près de la moitié des personnes actuellement atteintes de dépression n’en parlent pas (46%), et 62 % ont l’impression que leur maladie n’est pas comprise par leur entourage. Un constat partagé par les soignants qui estiment à 63% que c’est une maladie dont on parle peu, et qui est difficile à aborder avec le patient (53%). Or ce silence aggrave le fardeau de la maladie : près d’un patient sur trois (29%) pense ne jamais en sortir. Enfin, l’étude confirme l’aggravation de la situation liée à la crise du Covid. Ainsi 1 personne actuellement en dépresssion sur 2 estime que sa maladie s’est aggravée avec la pandémie. Un phénomème constaté aussi par les professionnels de santé : pour 85% d’entre eux, le Covid-19 a fait augmenter le nombre de patients et a également nui à leur pratique du soin (rendez-vous annulés, traitements abandonnés…). Enfin, actuellement 14% des Français affirme avoir déjà eu des pensées suicidaires. Et ce chiffre devient alarmant chez les 18 à 24 ans chez qui il atteint 30%.
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