Être nourri au sein aussi longtemps que possible protège donc d’une agression auto-immune des îlots pancréatiques. Plus précisément, les nourrissons nourris au sein au moins 6 à 12 mois ont 61 % de risque en moins de développer un diabète de type 1 (DT1) que ceux qui ont été allaités sur une période moins longue. Et ceux qui ont été allaités pour les 2-3 premiers mois ont un risque 31 % inférieur à celui d’enfants nourris de façon “mixte“.
A l’inverse, de fortes consommations de lait de vache ou de produits dérivés (beurre, fromage, etc.) jusqu’à l’âge de 15 ans sont associées à un risque plus grand de DT1. Ainsi, boire 2 ou 3 verres (de 200 ml) de lait de vache par jour augmente le risque de développer un DT1 jeune adulte (de 78 %, versus ceux qui en boivent moins). De la même façon, l’introduction trop précoce de lait de vache avant 2-3 mois augmente le risque de DT1 de 31%. L’introduction du gluten (céréales, pain, pâtes, etc.) avant 3-6 mois est aussi un facteur de risque de DT1 (54 % de risque en plus). Enfin, donner des fruits dès 4-6 mois est associé à un risque moindre de 53 % de développer un DT1 dans l’enfance.
L’âge d’introduction des laits maternisés, de la viande ou des légumes n’influe pas sur le risque de DT1.
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