La jeune patiente, âgée de 18 ans, a été victime d'une occlusion intestinale alors qu'elle était hospitalisée en psychiatrie à Abbevile (Somme) en août 2013. Son psychiatre est poursuivi pour homicide involontaire et non assistance à personne en danger.
Souffrant depuis plusieurs années d'un mal-être et de troubles du comportement, cette jeune fille avait été admise au service psychiatrie de l'hôpital d'Abbeville en février 2013. Elle est y décédée dans la nuit du 21 au 22 août, victime d'une hémorragie interne consécutive à une occlusion intestinale. Autorisée à aller voir sa grand-mère la veille, la patiente s'était plainte de vives douleurs au ventre. Une information transmise au psychiatre mais ce dernier n'a pas sollicité un confrère pour une prise en charge somatique. La constipation était pourtant un effet secondaire du traitement suivi par la patiente. A l'audience, mardi 17 avril, le médecin spécialiste a reconnu s'être "focalisé sur la pratique psychiatrique" et a évoqué "une compréhension des événements catastrophiquement inexacte". Une "erreur de bonne foi" et non une faute, a-t-il plaidé. Le substitut du procureur a requis la prison. La sentence sera rendue le 15 mai. [Avec Courrier-picard.fr]
Faut-il octroyer plus d'autonomie aux infirmières ?
Angélique Zecchi-Cabanes
Oui
Pourquoi pas? À partir du moment où elles ont la responsabilité totale de ce qu’elles font et que les médecins généralistes n’ont ... Lire plus