Un chirurgien qualifie la vaccination de "génocide" : l'ARS dénonce des "propos inacceptables"

26/08/2021 Par Louise Claereboudt
Déontologie
Le président de l'Agence régionale de santé (ARS) Occitanie a condamné ce mercredi 25 août les propos d'un chirurgien de l'hôpital de Tarbes qui avait déclaré lors d'une manifestation anti-pass et anti-vaccins que la vaccination contre le Covid-19 était "un génocide".

Ce sont "des propos inacceptables de la part d’un médecin en période de crise sanitaire", a déclaré Pierre Ricordeau, directeur de l’ARS Occitanie, lors d'une conférence de presse ce mercredi. Ce dernier fait référence aux propos tenus par un chirurgien orthopédiste de l’hôpital de Tarbes (Hautes-Pyrénées) en marge de la manifestation anti-pass et anti-vaccins qui s'est tenue ce samedi 21 août. Comme le montre une vidéo publiée par la Dépêche du Midi, le praticien a qualifié la vaccination contre le Covid-19 de "génocide" et appelé les 800 personnes présentes ce jour-là devant le centre hospitalier à la boycotter.  "Cette injection n'est pas un vaccin, c'est une thérapie génique et expérimentale qui ne peut pas être rendue obligatoire. [...] Cette injection est responsable de complications. Alors on appelle ça des effets indésirables mais ça s’appelle des complications. Ce qui se passe actuellement est dramatique car à l’hôpital, depuis hier (vendredi 20 août), deux jeunes de 17 et 20 ans ont des myocardites, deux jours après la vaccination", ajoutait alors le chirurgien, invitant à privilégier d'autres solutions thérapeutiques comme "l’hydroxychloroquine, l'azithromycine, l’ivermectine, le zinc, la vitamine D, la vitamine C".

A l'issue de cette manifestation, la direction du centre hospitalier de Bigorre, se disant "choquée" par ces propos "médicalement mensongers et anxiogènes" dans un communiqué diffusé ce jeudi, a fait un signalement à l'Agence régionale de santé. Ce mercredi, l'ARS a annoncé à son tour qu'elle allait faire un signalement au procureur de la République. Par ailleurs, l’Ordre des médecins et le Centre national de gestion auraient été saisis, selon France 3. [avec La Dépêche du Midi et France 3]

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