Flambée du prix de l’essence : les infirmières libérales "en sont de leur poche", alerte un syndicat

18/03/2022 Par Aveline Marques
La hausse du prix des carburants impacte fortement le revenu des Idel. La Fédération nationale des infirmiers (FNI) réclame d’urgence un geste compensatoire des pouvoirs publics.

  Les comptes des Idel ne sont pas bons. Avec un forfait déplacement à 2.5 euros et une indemnité horokilométrique à 33 centimes, les libérales ont bien du mal à faire le plein, alors que le conflit russo-ukrainien a fait flamber les prix du carburant (jusqu’à 2.15 euros le litre d’essence).  

   « Les infirmières et infirmiers libéraux, qui assurent quotidiennement les soins à domicile prodigués aux personnes dépendantes, à des patients lourds, et des handicapés, n’acceptent pas d’opposer la poursuite de leur mission auprès de leurs patients et leur revenu. Ces patients ne doivent en aucun cas être pénalisés », alerte la FNI dans un communiqué du 17 mars. Depuis le début de l’année, le syndicat « ne cesse » d’interpeler le Gouvernement, sans succès. Il réclame d’étendre aux infirmiers libéraux le bénéfice du remboursement de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), accordé aux professionnels de la route. « La FNI appelle le ministre de la Santé et le directeur de la Cnam à compenser les chocs de la hausse du carburant et de l’inflation afin de permettre aux infirmières et infirmiers libéraux d’assurer dignement leur mission au service de plusieurs millions de Français. Le virage domiciliaire qui s’est accéléré depuis 2017, permettant de faire du domicile le premier hôpital de France, ne doit pas être plombé par la crise ukrainienne. »

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