Les médecins scolaires alertent sur la disparition programmée de leur métier

26/01/2024 Par Chloé Subileau
Santé publique
Face à la dégradation de la santé des enfants et des adolescents, les deux syndicats représentatifs des médecins scolaires dénoncent la disparition programmée de leur métier. Dans un communiqué, publié en janvier, ils appellent leurs collègues "à se mobiliser pour un autre exercice de la médecine scolaire".

  Ils alertent sur leurs conditions de travail. Dans un communiqué, publié mardi 16 janvier, le SNMSU et le SNAMSPEN* – syndicats représentatifs des médecins scolaires – dénoncent la disparition programmée de leur métier dans un contexte de dégradation de la santé des enfants et des adolescents. Ces deux organisations appellent à "la construction d'un vrai service public en faveur de la santé de l'élève, enfant et adolescent, efficient et lisible pour les usagers et les professionnels", écrivent-elles. Ces dernières années, différents rapports ont alerté sur la nécessité de réformer la politique de santé scolaire. "[Ils] s'empilent sans aucune réaction", pointent les deux syndicats, listant certains de ces textes. "La stratégie de prévention pour la santé des enfants est insuffisante, mal coordonnée et augmente les inégalités. Comment pouvons-nous dans ces conditions faire face à l'augmentation des troubles anxieux, des refus scolaires dès l'école primaire, des scarifications, des passages à l'acte suicidaires, de l'exposition aux écrans (troubles visuels, troubles de l'attention, harcèlement…) ?", interpellent les organisations. 

Alors que les conditions de travail des 800 médecins scolaires du service public se dégradent, et que les annonces du Gouvernement en faveur de la santé et de la prévention – notamment en milieu scolaire – se succèdent, "rien ne change", soutiennent le SNMSU et le SNAMSPEN : "Tout s'aggrave… jusqu'à un point de non-retour." Dans ce contexte, "nous ne pouvons continuer à accepter ce que tous les autres confrères ont désormais refusé : un salaire le  plus  bas  de  la  profession  médicale,  une  activité  itinérante,  des  secteurs d’exercice ingérables, une absence de locaux conformes à l’exercice médical et à l’accueil du public; un travail administratif   sans assistants médicaux, une absence de travail pluridisciplinaire organisé, des avis médicaux rendus sans possibilité d’examen clinique au péril de notre responsabilité...", détaille le communiqué. Les deux syndicats estiment ne plus pouvoir "attendre" : "La santé des élèves mérite des actes. Nos organisations exigent une sortie immédiate de ce statu quo." Dès février, ces organisations appellent donc "[leurs] collègues à de mobiliser pour un autre exercice de la médecine scolaire".   *Le Syndicat national des médecins scolaires et universitaires et le Syndicat national autonome des médecins de santé publique de l'éducation nationale

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Bien sûr qu'il faut supprimer les usines à gaz redondantes type Pass-Las, inventées pour justifier leur existences par les ruineux... Lire plus

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918 points
Débatteur Passionné
Autre spécialité médicale
il y a 1 an
Enfin un sursaut des médecins scolaires ! En train de mourir à 20€45 par heure en moyenne ! Comment recruter à ce tarif là ? même avec presque tous les congés scolaires et 37h30 /semaine ce n'est
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Débatteur Passionné
Chirurgie générale
il y a 1 an
tant que le métier de : dirlo d'hosto d'ARS de ministère n'est pas menacé,tout va bien!
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12,4 k points
Débatteur Passionné
Chirurgie générale
il y a 1 an
mais aucun risque pour les médecins d'ARS,et de sécu: on est rassuré!