Paxlovid : premier bilan

16/09/2022 Par Marielle Ammouche
Infectiologie
De premières données permettent d’en savoir plus sur l’utilisation de Paxlovid, association de nirmatrelvir/ritonavir, en traitement curatif contre les formes graves de Covid chez les sujets à risque, mais ne requérant pas d’oxygénothérapie. Une étude a ainsi été réalisée par le groupement d’intérêt scientifique ANSM-Cnam EPI-Phare.

Il en ressort que plus de 12 000 patients à risque de forme grave ont reçu du Paxlovid au premier semestre 2022 en France. Le traitement a été légèrement plus prescrit en ville (52,1%) qu’à l’hôpital (47,9 %). Pour la majorité des patients (64 %), le médicament a été délivré en pharmacie de ville. Les patients traités étaient assez âgés, 66 ans en moyenne ; et 54 % étaient des femmes. Ils étaient plus à risque au premier trimestre (février-avril 2022), présentant plus de comorbidités (maladies respiratoires chroniques, cancers actifs, troubles névrotiques et de l’humeur, sclérose en plaque, et autres maladies auto-immunes). Le traitement a été plus souvent prescrit en Martinique, Guadeloupe, en Côte d’Or, à Paris et dans les Pyrénées-Atlantiques. Les données recueillies sont insuffisantes pour apporter des informations supplémentaires sur l’efficacité du traitement, détaillent l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et l’Assurance Maladie. Mais les données de pharmacovigilance confirment le profil de sécurité d’utilisation de Paxlovid. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont des dysgueusies et des troubles gastro-intestinaux. Les agences soulignent aussi quelques cas d’intéractions médicamenteuses (connues pour le ritonavir), ainsi que quelques cas d’HTA. Paxlovid a obtenu une autorisation d’accès précoce le 20 janvier 2022.

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