Il s’agissait de participantes enrôlées entre 2016 et 2020 dans l’étude ENDIA (Environmental Determinants of Islet Autoimmunity), une étude prospective de cohorte suivant depuis la grossesse jusqu’à la naissance des enfants ayant un parent au 1er degré diabétique de type 1. L’échelle de dépression postnatale d’Edinburg EPDS et l’échelle de stress perçu (PSS) ont été remplies par les femmes au cours du 3ème trimestre, c’est-à-dire à une date médiane de 34 semaines, et au cours du post-partum (14 semaines post-partum) par 737 femmes avec (n = 518) ou sans (n = 282) diabète de type 1. Les scores de dépression et les scores de stress n’étaient pas différents entre les femmes ayant ou non un diabète de type 1 en fin de grossesse et dans le post-partum. Les scores de dépression étaient marginalement supérieurs au 3ème trimestre de la grossesse en comparaison du post-partum (moyenne = 5.7 ; IC 95 % = 5.4 – 6.1) versus 5.3 (5 – 5.6), indépendamment du statut diabétique de type 1. Les niveaux d’hémoglobine glyquée étaient de 6.3 % (5.8 – 6.9 %) au 3ème trimestre et n’étaient pas corrélés avec les scores de dépression ou les scores de stress. L’utilisation de médicaments psychotropes était similaire chez les femmes ayant (8 %) ou n’ayant pas de diabète de type 1 (6 %) comme l’était leur activité physique. En conclusion, globalement, la santé mentale en fin de grossesse et dans le post-partum ne semble pas différente chez les femmes ayant ou non un diabète de type 1 et les scores de santé mentale ne sont pas corrélés au contrôle glycémique.
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