Contraception : la désaffection pour les pilules de 3 ème et 4 ème génération se confirme

27/09/2021 Par Marielle Ammouche
Gynécologie-Obstétrique
Les dernières données de Santé publique France et de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) confirment le recul des pilules de 3ème et 4ème génération.
 

Désormais, ces dernières ne représentent plus que 14% de la totalité des contraceptifs oraux combinés (COC) vendus (86% pour celles de 1ère et 2ème génération). Les pilules de 1re  ou 2e  génération contenant du lévonorgestrel associées à un dosage faible en estrogènes (20 μg), qui induisent le risque thrombo-embolique le plus faibles, sont privilégiées. Globalement, les contraceptifs oraux sont en baisse régulière depuis 10 ans (environ -12 %). Mais cette évolution est due à la baisse des contraceptifs oraux combinés (- 33 %), alors que la part des progestatifs seuls est croissante. Les autres méthodes hormonales (DIU au lévonorgestrel, implants) apparaissent stables. Les DIU au cuivre sont, en revanche, en nette progression depuis une dizaine d’années, avec un doublement des ventes sur cette période. Les anneaux vaginaux (Etoring, Nuvaring) eux, sont en diminution (baisse de 50% sur 10 ans).  L’ensemble des méthodes de contraception disponibles en France sont présentées sur le site Questionsexualité.fr, dans la rubrique Choisir sa contraception, créé par Santé publique France.

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A tout problème complexe, il y a une solution simple .... et fausse. Il faut cesser de voir la médecine libérale comme une rustin... Lire plus

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