Fresque "pornographique" à Toulouse : la justice ordonne son retrait de la salle de garde sous 48h

09/12/2021 Par Marion Jort
Le tribunal de Toulouse a ordonné au CHU de Purpan de retirer sous 48h une fresque accrochée à un mur du réfectoire de l’internat, au motif qu’elle “porte une atteinte grave et manifestement illégale au droit au respect de la dignité humaine”. 

Elle faisait l’objet de polémiques : la fresque du réfectoire de l’internat du CHU de Purpan, à Toulouse, va devoir être retirée sous 48 heures. Le tribunal administratif de la ville rose vient de trancher en ce sens. Passé ce délai, le centre hospitalier sera astreint à payer 100 euros par jour. C’est l’association Osez le féminisme et Sud Santé sociaux qui ont décidé de déposer un référé, il y a plusieurs semaines, pour faire décrocher ce tableau de quatre mètres sur trois, qui représentait une version pornographique de “La Liberté guidant le peuple” d’Eugène Delacroix. Les personnages avaient été modifiés pour mettre en scène des chefs de service de l’hôpital, dans des positions obscènes.   

  Si beaucoup d’internes considéraient cette fresque comme relative à l’humour carabin, l’association féministe et le syndicat, eux, ont dénoncé une peinture sexiste, humiliante et pornographique. La justice a estimé, après délibération qu’elle portait une “atteinte grave et manifestement illégale au droit au respect de la dignité humaine et caractérise une situation d’urgence de nature à justifier l’intervention du juge du référé liberté”.  Dans l’attente du verdict, le CHU avait fait couvrir la fresque avec un drap blanc.    

Faut-il limiter la durée des arrêts de travail pouvant être prescrits par le médecin?

Fabien Bray

Fabien Bray

Non

Moi je propose de laisser la cnam se débrouiller avec les arrêts de travail. Les arrêts ça fait ***** tout le monde, moi le premi... Lire plus

4 débatteurs en ligne4 en ligne