Trop d'effets secondaires : des hôpitaux bretons suspendent la vaccination des soignants avec AstraZeneca

12/02/2021 Par Sandy Bonin
Santé publique
Le CHRU de Brest et l'hôpital de Morlaix ont décidé de suspendre la vaccination du personnel soignant démarrée samedi, face à une proportion importante de vaccinés présentant des effets secondaires.
 

Les effets secondaires relevés étaient des syndromes grippaux avec maux de tête et fortes fièvres qui, selon Le Télégramme, ont obligé 20 à 25 % des personnels vaccinés à se mettre en arrêt de travail. Ces réactions et proportions ont été enregistrées pour les personnels de l’hôpital de Quimper et du CHRU de Brest. L’hôpital de Morlaix, qui devait recevoir les premières doses de vaccin AstraZeneca, ce vendredi, pour commencer la vaccination des soignants, a aussi décidé de suspendre l’opération, indique le quotidien breton.   Au CHU de Rennes, des syndromes grippaux ont aussi été relevés. Deux personnes ont même eu une température supérieure à 39° C. "Nous disposons de données sur 70 personnes. Environ la moitié d’entre elles a été concernée par un syndrome grippal mais une seule a ressenti cela comme quelque chose de grave", rapporte l’infectiologue François Bénézit. L'état des soignants s'améliorait en général le lendemain. Les arrêts de travail n’ont pas dépassé les 24 heures.

"Voir ce type d’effet secondaire rapporté dans plusieurs centres me fait penser à un défaut de communication sur les effets indésirables transitoires. Ils sont désagréables mais pas très graves", commente aussi le Dr Bénézit. Contactée par Le Télégramme, l’ANSM, précise avoir reçu 149 remontées de syndromes grippaux de ce type depuis samedi dernier. "Ils étaient attendus mais s’avèrent d’une intensité assez élevée", explique un porte-parole de l'agence. Ces 149 cas ont été rapportés sur plus de 10 000 personnes vaccinées, précise l'ANSM. Une nouvelle recommandation a donc été publiée jeudi soir : le vaccin AstraZeneca doit être administré de façon "échelonnée" au sein d’un même service afin d’éviter que trop de soignants soient affaiblis en même temps.   [Avec letelegramme.fr]  

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Pierre Nevians

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