Les maisons de santé doivent devenir "la norme" estime le Premier ministre

11/02/2019 Par Sandy Bonin
Politique de santé
En visite avec Agnès Buzyn dans une maison de santé pluridisciplinaire à Avoine en Indre-et-Loire, Edouard Philippe a estimé que les maisons de santé devaient devenir "la norme" afin notamment de combattre la désertification médicale.
 

A deux jours de l'arrivée du projet de loi santé en Conseil des ministres, le Premier ministre, accompagné de la ministre Agnès Buzyn, a visité lundi matin une maison de santé pluridisciplinaire (MSP) où exercent au total une trentaine de professionnels (généralistes, internes, kinés...) à Avoine, petit bourg près de Chinon (Indre-et-Loire). "Cette initiative ici, et d'autres initiatives partout en France, montrent le chemin. Et l'objectif du projet de loi, c'est de faire en sorte que ces initiatives puissent être dupliquées, multipliées sur le territoire, pour que l'exercice collectif de la médecine devienne la norme", même s'il ne s'agit pas de la rendre "obligatoire", a-t-il déclaré. "Cette capacité à se regrouper, inventer des nouvelles façons d'exercer, séduit y compris des médecins qui ne vivent pas en milieu rural", a plaidé Edouard Philippe, citant le cas de médecins de la maison de santé d'Avoine qui vivent à Tours, à 45 minutes de route. Selon un point effectué par le ministère début 2018, la France comptait 910 MSP et plus de 300 en cours de création. Edouard Philippe a confirmé la création d'ici 2022 de 4 000 postes d'assistants médicaux, qui font actuellement l'objet de négociations difficiles entre la Sécurité sociale et les médecins libéraux, pour faciliter notamment "l'organisation de communautés médicales". [Avec AFP]

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A tout problème complexe, il y a une solution simple .... et fausse. Il faut cesser de voir la médecine libérale comme une rustin... Lire plus

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