Fin des "actes inutiles" et de la "gabegie" : comment Buzyn compte dégager des moyens pour la santé

18/04/2018 Par Fanny Napolier
Politique de santé

"Il n'y a pas d'argent magique", avait lâché Emmanuel Macron devant les infirmières du CHU de Rouen. Ce mercredi, Agnès Buzyn a rappelé à l'occasion d'un déplacement à Orléans que la santé avait déjà des moyens. Pour la ministre, la priorité n'est pas là.

  Agnès Buzyn s'est rendue à Orléans, ce mercredi, pour prendre part aux concertations régionales de la stratégie de transformation du système de santé. Elle a participé à un atelier sur l'organisation territoriale.   Gabegie   A l'issue de cette rencontre, la ministre a été interrogée sur une éventuelle augmentation des moyens dans la santé. "On va surtout réfléchir à une meilleure organisation. Des moyens, elle va en avoir. Elle en a déjà. Aujourd'hui beaucoup de moyens sont mal répartis. Il y a de la gabegie", a assuré Agnès Buzyn. La ministre a avancé la piste des "actes inutiles". "Un certain nombre d'examens sont faits deux fois, trois fois… Nous connaissons tous ces difficultés à récupérer un scanner par exemple", a-t-elle souligné. Elle a ainsi plaidé pour une "meilleure organisation" et un meilleur "partage de l'information". "Tout cela va permettre une grande amélioration de notre système de santé", a martelé la ministre. Les groupes de travail qui planchent sur la stratégie de transformation du système de santé ont été lancé la semaine dernière. Leurs travaux doivent être rendus public à la fin du mois de mai.

Interrogée ce jeudi sur la réforme hospitalière, la ministre a indiqué que des annonces seraient faites au mois de juin. Elle a répété que le problème n'était pas celui des effectifs, notamment dans les services d'urgences mais de pertinence des passages. "C'est une question d'effectif si on considère que toutes les personnes qui sont aux urgences sont légitimes à y être", a souligné la ministre.  Sur la tarification, Agnès Buzyn souhaite parvenir à 50% de T2A dans le financement des hôpitaux. "Il faut faire en sorte que la valeur humaine, l'accueil, la qualité des soins soit mieux valorisés. Ce n'est pas le cas aujourd'hui.' [Avec Francetvinfo.fr et Europe1.fr]

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