En Guadeloupe, l'URPS lutte contre le chikunguya chronique

08/11/2017 Par Catherine le Borgne
Santé publique

30 % des personnes contaminées par le virus en 2014 souffrent encore de douleurs rhumatismales, très invalidantes, estime l'Union régionale des professions de santé.  Elle vient de mettre au point la deuxième édition de Chik-Tambouyé, plateforme destinée aux médecins et aux patients, pour une prise en charge multidisciplinaire de la pathologie.  

Les stigmates de l'épidémie de chikungunya qui a sévi en 2014, sont toujours présents en Guadeloupe et l'on parle aujourd'hui de chikungunya chronique. Des milliers de Guadeloupéens sont concernés et toutes les tranches d'âge sont touchées. Les professionnels de santé estiment que 30 % des personnes contaminées par le virus souffrent encore de douleurs rhumatismales. Soit quelque 24 500 personnes en Guadeloupe. Très invalidant, le chikunguya chronique se manifeste par des troubles musculo-squelettiques ou des rhumatismes chroniques.   Alors que la forme aiguë s'attaquait surtout aux poignets, chevilles, genoux, coudes, la forme chronique touche le dos, le cou et les épaules. Elle est donc encore plus invalidante pour les malades.
Ce problème de santé public majeur inquiète l'union régionale des professions de santé (URPS), qui a développé un concept inédit, Chik-Tambouyé, dont la 2e édition vient de se dérouler. Outre qu'elle vise à informer les patients et les praticiens sur la prise en charge du chik sur le long terme, l'opération met en avant la nécessité d'un travail pluridisciplinaire, réunissant médecins, kinésithérapeutes, rhumatologues et psychologues dans une prise en charge globale. Aboutissement logique de cette démarche, une plateforme de prise en charge du chikungunya chronique, pluridisciplinaire, sera rapidement opérationnelle. [Avec guadeloupe.franceantilles.fr]
 

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