Bientôt un nouveau statut pour les enfants de soignants décédés du coronavirus ?

01/06/2020 Par Marion Jort

Des députés ont demandé une reconnaissance nationale des enfants de soignants décédés du Covid-19 et ont adopté, le mardi 26 mai à l’Assemblée nationale, une résolution qui pourrait leur accorder un statut privilégié sur le modèle des pupilles de la Nation.  

 

Alors que le Gouvernement indiquait fin avril “étudier” le cas des enfants de soignants décédés des suites du Covid-19, l’Assemblée nationale a adopté, mardi 26 mai, une résolution pour leur créer un statut, sur le modèle des pupilles de la Nation. Le Gouvernement, par la voix d’Adrien Taquet, secrétaire d’état à la Protection de l'enfance, s’est à nouveau engagé à faire des “propositions en ce sens” dans les prochaines semaines.  

Tous les partis politiques, du RN à la France Insoumise, ont apporté leur appui à la résolution, portée par le député LREM François Jolivet. "Nous ne connaissons pas précisément le nombre de familles concernées", a reconnu le député, tout en défendant un texte "fédérateur" se voulant "une incitation" à l'action adressée au Gouvernement. Dans l'hémicycle, les élus de tous bords ont également multiplié les hommages aux professionnels de santé, "héros du quotidien", notant que "si le système de santé a tenu, c'est grâce aux soignants" engagés face à "cette cochonnerie de virus". 

François Jolivet a rappelé que le statut de pupille de la Nation, né après la Première  Guerre mondiale, avait déjà...

été étendu à plusieurs reprises, notamment aux  personnes victimes de terrorisme. Ce statut offre aux enfants concernés une  protection matérielle et morale particulière exercée par l'Office national des  anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG). 

Même si tous ont apporté leur appui, certains élus d'opposition, notamment du PCF, ont plaidé pour faire plus pour les soignants ou pour étendre ce statut aux enfants de tous les salariés "actifs dans cette séquence tragique" qui ont perdu la vie. L'élu LR Philippe Gosselin a également dit espérer un soutien "dans quelques semaines" à la proposition de loi qu'il a déposée fin mars en ce sens.   
  [avec AFP] 

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