
Le régulateur diagnostique une crise d'aérophagie, le patient meurt d'un infarctus

Un homme de 35 ans est décédé d'un infarctus sur le chemin des urgences le 11 juillet 2016. Souffrant de douleurs à la poitrine, il avait appelé le Samu qui avait estimé qu'il s'agissait d'aérophagie. Une enquête a été ouverte.
Le père de Djillali Messerdi a porté plainte contre X un mois après le décès de son fils, victime d'un infarctus, rapporte La Dépêche. "Ce jour-là, mon fils était chez nous, à Roquettes. Avec ma femme on était partis faire des courses. Il nous a appelés car il avait de fortes douleurs à la poitrine. Il m'a dit "Vite papa ! Vite !". Comme j'ai été victime de trois infarctus, j'ai tout de suite compris", raconte son père dévasté.
"Il transpirait et il était bizarre"
Ce dernier appelle immédiatement le Samu. "J'ai parlé avec le régulateur. On a pris la voiture et on est arrivés à la maison. Je suis monté à l'étage, il transpirait et il était bizarre. Quand on lui a passé le médecin après une longue attente, il a dit qu'il était rentré à la maison et qu'il avait bu du coca. Elle lui a dit qu'il faisait de l'aérophagie et qu'il devait rappeler un quart d'heure plus tard si ça n'allait pas mieux. Pendant ce temps, ma femme appelait les pompiers. Comme personne ne se déplaçait, j'ai pris mon fils dans ma voiture pour l'emmener à l'hôpital de Muret." Mais son fils décède dans la voiture sur le chemin de l'hôpital. Une autopsie a été réalisée. Elle a confirmé que Djillali était bien décédé d'un infarctus. "Pourquoi ne sont-ils jamais venus ? J'avais bien expliqué et j'avais fait part de mes antécédents. Aujourd'hui j'attends des réponses mais c'est très long", témoigne son père. [Avec ladepeche.fr]
La sélection de la rédaction
Solidarité territoriale : l'indemnisation forfaitaire de 200 euros par jour est-elle suffisante ?
Robert AZOULAY
Oui
L'indemnisation forfaitaire de 200€ se rajoute aux montants des consultations faites pendant les 2 jours. C'est peut-être bien p... Lire plus