L’ANDPC et la Miviludes s’associent contre les dérives thérapeutiques

28/06/2023 Par Pauline Machard
Déontologie
L’ambition pour l’Agence est, en renouvelant une convention de partenariat avec l’organisme d’Etat, d’éviter ces risques. Elle considère que cela lui a, jusque-là, permis d’éliminer de son offre toute action de DPC relative à ces pratiques.   

 

C’est signé. La directrice de l’Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC) -Michèle Lenoir Sarfati-, et le chef de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) ont renouvelé le 24 juin leur convention de partenariat, d’une durée de 3 ans, ont annoncé les deux organisations par voie de communiqué. L’ambition : garantir  "une offre de DPC exempte de dérives thérapeutiques”.  

Cette convention permet “le recueil et l’échange d’informations portant sur le signalement de situations à risques ou de dérives sectaires constatés dans le champ de la formation des professionnels de santé”. Elle permet aussi “la sensibilisation et l’information des agents et membres des instances de l’ANDPC en termes de repérage des risques de dérives sectaires”. Par cette signature, les deux acteurs poursuivent une action initiée en 2017.  

 

 

“Le renouvellement de ce partenariat s’inscrit pleinement dans l’objectif de coordination des acteurs publics réaffirmé dans le cadre des premières assises nationales de lutte contre les dérives sectaires dans un contexte d’engouement du public pour les pratiques thérapeutiques alternatives, non validées scientifiquement, accentué par la crise sanitaire”, écrivent les instances.  

 

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