Rétrogradé pour "blagues douteuses", un médecin réclamait 1,2 million d'euros à l'hôpital

12/12/2019 Par Louise Claereboudt
La cour administrative d'appel de Nantes a rejeté la demande d'un médecin de l'hôpital d'Alençon qui réclamait 1,2 million d'euros à l'établissement pour avoir été démis de ses fonctions.
 

"Propos machistes", "blagues et plaisanteries douteuses", "attitude quelques fois désagréable". Trois ans après sa promotion à la tête des activités de cardiologie, réanimation, urgences, du SAMU et du SMUR, un praticien de l'hôpital d'Alençon avait été démis de ses fonctions par l'établissement pour son attitude déplacée envers les étudiantes en médecine. Le praticien, également chef du service des urgences traumatologiques depuis 2012, avait à l'époque nié avoir harcelé ces élèves, rapporte l'Orne hebdo qui a dévoilé l'affaire. Il justifiait son comportement par "ses origines méditerranéennes". Estimant que cette "éviction illégale" avait porté atteinte à son honneur et à sa réputation, celui-ci avait alors réclamé 1,2 million d'euros à l'établissement de santé.

Après avoir été débouté par le tribunal administratif de Caen, en mai 2018, sa demande d'indemnisation vient d'être rejetée par la cour administrative d'appel de Nantes. Pour l'instance, l'éviction de ce médecin était tout à fait justifiée car elle a été prise "dans le but de restaurer l'image" de l'hôpital auprès de l'Université de médecine de Caen. Elle rappelle que le praticien a d'ailleurs conservé ses fonctions de chef de service des urgences après son éviction. [avec L'Orne hebdo]

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