"Je vous ai enlevé l'utérus, mais c'est pas grave" : les violences gynéco affichées sur les vitres des hôpitaux

09/03/2018 Par Aveline Marques

Dans la nuit du 7 au 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, le collectif Insomnia a dénoncé les violences obstétricales et gynécologiques en ciblant cinq hôpitaux parisiens.

  Sculptures de vulves plantées de forceps, projection de peinture rouge, affiches reproduisant les dérapages verbaux de médecins… Les devantures des maternités et services gynécologiques des hôpitaux Tenon, Robert-Debré, Bichat, Saint-Joseph et Lariboisière ont été pris pour cible par les militantes du collectif de "veille antisexiste" Insomnia dans la nuit du 7 ou 8 mars.

A la veille de la journée internationale des droits des femmes et de l'ouverture du Congrès européen de gynécologie et d'obstétrique à Paris, les militantes entendaient protester contre les "violences médicales" dont les femmes sont victimes : "touchers vaginaux, césariennes et épisiotomies excessives et sans consentement, expressions abdominales, point du mari". Afin de sensibiliser "la jeune génération de médecins" pour qu'elle "ne reproduise pas le système et respecte le corps des femmes", le collectif a notamment placardé des affiches reprenant des paroles de médecins : "C’est une fille. Elle a une belle chatte comme sa mère" (témoignage publié par une interne sur la plateforme Paye ta blouse) ou encore... "Je vous ai enlevé l'utérus mais c'est pas grave".   [avec leparisien.fr]

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