L'Ordre propose deux ans dans un désert pour accéder au secteur 2

14/02/2018 Par Sandy Berrebi-Bonin

Et si l'Ordre avait eu LA bonne idée pour lutter contre la désertification médicale ? Le Conseil national vient de proposer la mise en place du concept d'assistants territoriaux, sur le modèle des assistants hospitaliers. Après la validation de leur DES, les jeunes pourraient s'installer au moins deux ans dans des territoires sous-denses, épaulés par un maître de stage. Une expérience qui serait valorisée et qui leur permettrait de bénéficier de droits sociaux mais surtout des avantages conventionnels du secteur 2.

Tout est parti d'un constat. Après la validation de leur DES, les jeunes médecins vivent une période de latence de 5 ans avant de s'installer. Une période, où ils remplacent mais aussi où ils se questionnent sur leur futur mode d'exercice. C'est cette période de flou que souhaite valoriser l'Ordre des médecins en imaginant le concept d'assistant territorial. "Ce statut serait le miroir en libéral de ce qui se fait à l'hôpital. Il faut professionnaliser le plus vite possible les étudiants", explique le conseiller ordinal François Arnault. Ce concept reposerait sur base du volontariat. Les jeunes diplômés s'installeraient au moins deux ans, "mais pourquoi pas", dans une zone sous-dense. Ils seraient encadrés par un maître de stage expérimenté. Ils bénéficieraient des mêmes avantages que les assistants hospitaliers à savoir, droits sociaux, droits à la formation et ouverture au secteur 2. Mais qui paiera ces assistants ? "Il s'agit d'une mission de service public qu'il appartient à l'Etat de rémunérer", estime le Dr Patrick Bouet, président du Conseil national de l'Ordre des médecins. Une autre partie de la rémunération des assistants proviendrait également des actes effectués, sur le modèle des médecins collaborateurs. Si ce concept n'en est encore qu'au stade de l'idée, l'Ordre se dit déjà prêt à faire évoluer la réglementation ordinale pour permettre sa mise en place. L'article 85 et la règlementation sur l'activité multisite du code de déontologie pourraient ainsi évoluer via un décret en conseil d'Etat.   Article détaillé à lire demain sur Egora

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