Les Français qui connaissent la télémédecine en ont entendu parler par les médias (3 sur 4), mais seulement 8,7 % par leur complémentaire santé (qui la pratique pourtant) et 5,2 % par leur médecin. "Cela pose la question du rôle des acteurs et professionnels de santé dans l'information sur cette pratique médicale", commentent les auteurs de l'enquête. De fait, 98,7 % des sondés n'ont pas encore utilisé la téléconsultation et 99,6 % la télésurveillance. Pourtant, le Gouvernement table sur 500 000 actes à distance en 2019 et 1,3 millions à l'horizon 2021, essentiellement pour soulager les régions souffrant de sous-densité médicale.
Mais les Français manquent encore de confiance dans la technique : s'ils se disent prêts à 89,6 % à y recourir pour obtenir un renouvellement d'ordonnance avec leur médecin généraliste, la proportion chute à 66,1 % si le médecin est un inconnu (73,3 % avec son spécialiste habituel et 60,3 % dans le cas inverse). Le plébiscite du médecin traitant est le même pour obtenir un conseil médical : 90 % accepteraient d'y recourir auprès de leur médecin généraliste habituel, mais 57,8 % seulement si ce n'est pas le cas (82,2 % et 60,3 % dans le cas d'un médecin spécialiste). Les freins à l'extension de cette technique perçus par les Français sont de trois ordres : la perte de contact humain avec le médecin (61,1%), l'obtention d'un diagnostic incomplet (57,6%) et la technologie puisqu'il faut un ordinateur avec une webcam et une connexion wifi pour en bénéficier. *réalisée auprès de 8 000 assurés par Carte Blanche Partenaires, la Société Française de télémédecine (DFT) et l'Université de Montpelier, en partenariat avec France Assos-santé et Formatic Santé
La sélection de la rédaction
Faut-il limiter la durée des arrêts de travail pouvant être prescrits par le médecin?
Fabien Bray
Non
Moi je propose de laisser la cnam se débrouiller avec les arrêts de travail. Les arrêts ça fait ***** tout le monde, moi le premi... Lire plus