Gestion des déchets infectieux : les bonnes pratiques reculent

14/11/2018 Par Catherine le Borgne
Patients

Pour sa cinquième édition, le baromètre Ifop-Dastri révèle un relâchement des bonnes pratiques des patients en termes de gestion de leurs DASRI perforants ou non. L'éco-organisme agréé s'engage à faire des efforts de simplification tant sur le plan organisationnel que de communication.

Pour que les patients gèrent correctement leurs déchets médicaux à risques infectieux perforants, Dastri – un éco-organisme agréé, financé par les entreprises du médicament et fabricants de dispositifs médicaux – distribue des boîtes dans les pharmacies. Or, le nombre de pharmaciens récepteurs de ces boîtes fléchit légèrement : ils sont 67 % contre 65 % en 2017. En tout, 11,5 millions de boîtes ont été distribuées depuis 2013 par l'ensemble du réseau officinal, en France métropolitaine et en Outre-mer. Une fois les boîtes jaunes à couvercles verts remplies, elles peuvent être rapportées dans plus de 17 000 pharmacies volontaires et bénévoles, engagées dans le réseau de collecte Dastri, référencées sur un outil de géolocalisation en ligne. Le sondage démontre que si les pharmaciens identifient bien la boîte à proposer en déplacement ou hors déplacement, ils ne l'associent pas suffisamment aux autotests. Et seule la moitié des pharmacies savent que la Recycling Box est destinée à recueillir les pompes patch Omnipod après utilisation par les patients. Les malades vivent la gestion des Dasri comme une contrainte (+ 7 points par rapport à 2017). Parmi les moins bons élèves, notons les patients qui n'adhèrent pas à une association de malades, les moins de 25 ans et ceux qui ont été atteints d'une maladie de courte durée.  

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