L’étude Stanford GOALS est une intervention faite en communauté qui a duré 3 ans, à de multiples niveaux et dans de multiples contextes, visant à réduire la prise de poids chez des enfants d’origine latino, en surpoids ou obèses et vivant en milieu social défavorisé. L’étude a été menée en 2 bras parallèles, était randomisée, ouverte et active avec une évaluation masquée sur 3 ans. Des familles à faibles revenus, principalement des communautés latinos de Californie du Nord, ayant des enfants de 7 à 11 ans en surpoids ou obèses, ont été assignées de manière randomisée à une intervention multiple ou à un groupe d’éducation de santé. Les interventions multiples incluaient des modifications de l’environnement à la maison et des conseils en comportement, un travail commun avec les sports d’équipe à l’école et des relations privilégiées avec les médecins en soins primaires. Le critère d’évaluation principal était la trajectoire d’IMC sur 3 ans. Entre juillet 2012 et octobre 2013, 241 familles ont été recrutées et randomisées : 120 pour recevoir les multiples interventions, 121 pour bénéficier de la prise en charge d’éducation de santé habituelle. L’âge moyen des enfants était de 9.5 ± 1.4 ans et 56 % étaient des filles, 98 % étaient latinos. 238, soit 99 % des enfants ont participé aux visites de suivi la 1ère année, 233, soit 97 % la 2ème année et 227, soit 94 %, la 3ème année. En intention de traiter, sur 3 ans, la différence de trajectoire d’IMC entre le groupe « multiples interventions » et le groupe « prise en charge habituelle » n’était pas significative (différence moyenne ajustée = -0.25 ; IC 95 % = -0.90 à +0.40 kg/m2 ; p = 0.45). Les enfants dans le groupe « interventions multiples » ont pris un peu moins de poids sur une année que les enfants du groupe prise en charge habituelle (-0.73 ; -1.07 à -0.39 kg/m2). Il en était de même sur les 2 premières années. En conclusion, cette intervention multiple, à la maison ou en milieu scolaire, ne permet pas de réduire fortement le gain d’IMC en comparaison d’une prise en charge habituelle sur 3 ans. Cependant les effets obtenus la 1ère et la 2ème année laissent entendre que cette approche systémique pourrait réduire la prise de poids et les facteurs de risque cardio-métaboliques dans ces milieux plutôt défavorisés.
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