Afin d’analyser les tendances dans cette perception par les patients eux-mêmes du surpoids et de l’obésité, une équipe américaine a fait une analyse transversale répétée de l’enquête NHANES entre 1999 et 2016. Parmi les participants étudiés, 33.5 % étaient en surpoids et 34.5 % étaient obèses alors que 41.3 % des patients en surpoids et 9.7 % des obèses ne se considéraient pas comme en surpoids. Entre 1999 et 2016, la prévalence des personnes en surpoids ou obèses qui ne se considéraient pas comme en surpoids a augmenté chez les hommes en surpoids, passant de 48.5 % en 1999-2004 à 56.3 % en 2011-2016, de même que chez les femmes en surpoids (22.2 % en 1999-2004 à 29.9 % en 2011-2016) et chez les femmes obèses (4.7 % en 1999-2004 à 6.7 % en 2011-2016). En analyse multivariée, le sexe masculin, l’âge supérieur à 65 ans, le fait d’être noir ou hispanique, le faible revenu, le faible niveau éducatif et l’absence d’éducation en santé sur le surpoids et l’obésité étaient tous associés à l’absence de perception du surpoids et de l’obésité. Chez les obèses conscients de leur obésité et des recommandations des professionnels de santé sur l’importance de perdre du poids, il y avait 2.53 fois plus de chances qu’ils aient déjà essayé de perdre du poids. En conclusion, plus de 40 % des adultes Américains en surpoids et près de 10 % des adultes obèses ne se considèrent pas en surpoids. Cela est particulièrement vrai dans les populations les plus exposées classiquement au surpoids et à l’obésité.
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