
SCA avec ou sans décalage de ST : une étude compare la mortalité à court et long terme

Les sujets inclus, âgés de 35 à 74 ans, avaient présenté un SCA inaugural au cours de l’année 2006. Sur les 1 822 participants, 1 121 (61,5%) présentaient un SCA ST+ et 701 (38,5%) un SCA non-ST+. Les analyses à 28 jours ont montré que les sujets ST+ avaient un taux de mortalité supérieur : 6,7% contre 4,7% pour les non ST+ (p=0,09). Après ajustement sur les facteurs confondants, cela correspondait à une probabilité de décès à 28 jours diminuée de 42% pour le non ST+ (OR=0,58, p=0,03). A long terme, en revanche (10 ans de suivi), les pronostics n’étaient plus significativement différents sur le plan statistique, avec des taux de mortalité de 19,6% et 22,8% (HR=1,07, p=0,59, après ajustement), respectivement pour les SCA ST+ et non ST+. Globalement, le pronostic est sombre au cours de la première année avec un taux de décès à 7,2%. Puis la mortalité diminue, et se stabilise à 1,7% par an de la 2ème à la 10ème année suivant le SCA initial, « soit à un taux comparable à celui habituellement observé chez les patients porteurs d’une coronaropathie stable (ou syndrome coronarien chronique) » précisent les chercheurs.
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