
Covid : la vaccination recommandée pour les nourrissons et jeunes enfants à risque

En effet, cette primo-vaccination est désormais possible car le vaccin Comirnaty (Pfizer) avait obtenu, le 25 novembre dernier, une extension d’indication pour cette classe d’âge.
La posologie a été adaptée à l’enfant de cet âge. Elle est de 3 microgrammes/dose, avec un schéma vaccinal à trois doses, espacées de 3 semaines, puis au moins 8 semaines.
Cette décision est liée au contexte épidémiologique, et au fait que "les moins de 1 an représentaient 70% des hospitalisations des 0-17 ans et 84% des admissions en soins critiques", rappelle la HAS. En outre, les données d’efficacité du vaccin (80,3% contre les infections symptomatiques pour toutes les tranches d'âge entre 6 mois à 4 ans), et de tolérance (aucun décès, aucun cas de myocardite ou de péricardite) sont favorables.
Les enfants à risque sont ceux qui présentent des comorbidités (cardiopathies congénitales, maladies hépatiques, cardiaques rénales ou respiratoires chroniques - y compris l’asthme sévère - , maladies neurologiques, immunodéficience, obésité, diabète, cancers, drépanocytose, trisomie 21, …).
Par ailleurs, la HAS a aussi recommandé l’utilisation du vaccin Nuvaxovid (Novavax), vaccin à protéine recombinante, en primo-vaccination chez les adolescents de 12 à 17 ans. Une extension d’indication européenne avait été octroyée 23 juin dernier. Il est ainsi recommandé "pour les adolescents ne pouvant ou ne souhaitant pas être vaccinés avec un vaccin à ARNm".
La sélection de la rédaction
Faut-il limiter la durée des arrêts de travail pouvant être prescrits par le médecin?
Fabien Bray
Non
Moi je propose de laisser la cnam se débrouiller avec les arrêts de travail. Les arrêts ça fait ***** tout le monde, moi le premi... Lire plus