C'est le 1er juillet que Nicolas Bonnemaison, ex urgentiste de Bayonne condamné avec sursis pour avoir abrégé la vie d'un patient en fin de vie, pourra demander sa réintégration à l'Ordre des médecins, qui l'avait radié en janvier 2013. Le conseil d'Etat avait confirmé cette radiation pour 3 ans, le 30 décembre 2014.
Au terme d'un procès à haute teneur symbolique, le 25 juin 2014, poursuivi pour avoir causé la mort de 7 patients en fin de vie, le Dr Nicolas Bonnemaison a été acquitté et ovationné à sa sortie de l'hôpital. Mais le mois suivant, le parquet général de Pau fait appel du jugement d'acquittement : il y aura un autre procès. Entretemps, en mai 2015, l'ex urgentiste avait réintégré officiellement l'hôpital de Bayonne, dans un service administratif et non médical, dans un cadre d'emploi à mi-temps, en CDD, très soutenu par le corps médial bayonnais. Le 24 octobre 2015, le verdict du procès en appel tombe : l'ex médecin est condamné à deux ans de prison avec sursis pour un seul des actes, et est acquitté pour les 6 autres cas. Néanmoins, une semaine après ce verdict, l'ex urgentiste, brisé par ces années de procédure, tente de mettre fin à ses jours. Ses collègues en colère se réunissent devant l'hôpital pour manifester, une fois de plus, leur soutien à leur ex collègue. [Avec ina.fr]
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