Une trentaine de maires démissionnent pour protester contre la fermeture des urgences
Sans attendre la décision de l'ARS en juin, les maires des communes environnant Clamecy, dans la Nièvre, ont remis leur écharpe en signe de protestation.
"C'est inacceptable, dénonce Gilles Noël, maire de Varzy. La République en milieu rural ne peut plus se sentir délaissée comme c'est le cas." La raison de sa "colère"? La possible fermeture, en nuit profonde (minuit-8 heures), des urgences de l'hôpital de Clamecy. Si le couperet de l'ARS tombe en juin, ses administrés devront faire une heure de route pour se rendre aux urgences les plus proches, à Auxerre. Soit un trajet trois fois plus long. Les urgences de Clamecy ne sont pas les seules menacées. Confrontée au manque de personnels urgentistes, l'ARS vise toutes les unités totalisant moins de 11.500 passages annuels : Decize (Nièvre), Avallon et Tonnerre (Yonne). Une trentaine de maires de communes bourguignonnes suivent ce mouvement de protestation. Jeudi soir, ils se rendront aux urgences de Clamecy et demanderont à être soignés pour "syndrome post-traumatique lié à la fermeture des urgences de nuit". [avec francetvinfo.fr et leparisien.fr]
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