Le gynécologue, qui exerçait depuis trois ans en Guyane, a été abattu samedi sur une route forestière à une trentaine de kilomètres de Saint-Laurent-du-Maroni. Il pourrait s'agir d'un règlement de comptes.
Il est 11h, samedi matin, lorsque le Docteur Bruno de Matteis, ancien chef de service de gynécologie de l'hôpital de Châteauroux est atteint au thorax par une balle. Le sexagénaire circulait en voiture avec deux femmes et son fils lorsque le crime s'est produit. "Sa conjointe prend l’initiative de le conduire par ses propres moyens jusqu’au centre hospitalier de l’Ouest guyanais", relate France Guyane. Mais l'état du médecin se dégrade. Sur la route, la conductrice s'arrête demander de l'aide aux gendarmes qui effectuent un contrôle. Deux d'entre eux, anciens sapeurs-pompiers parisiens, tentent de pratiquer un massage cardiaque. Mais le gynécologue succombe à sa blessure quelques minutes après l'arrivée du Smur. Pour France Guyane, les circonstances entourant sa mort sont "plus que troublantes". Le parquet a ouvert une enquête et toutes les pistes sont envisagées. Passionné de tir, le médecin circulait avec une carabine afin, semble-t-il, de s'adonner à ce loisir. A Saint-Laurent, où le gynécologue exerçait depuis 3 ans, la piste "du règlement de comptes avec des ressortissants d’origine brésilienne" alimentent les conversations, d'après le quotidien régional. [avec lanouvellerepublique.fr]
La sélection de la rédaction
Faut-il octroyer plus d'autonomie aux infirmières ?
Angélique Zecchi-Cabanes
Oui
Pourquoi pas? À partir du moment où elles ont la responsabilité totale de ce qu’elles font et que les médecins généralistes n’ont ... Lire plus