
Inserm : après l'édito du Lancet, Buzyn évoque une instrumentalisation politique

Alors que la prestigieuse revue The Lancet a publié un édito acide, et en français, dénonçant l'opacité qui entourne la nomination du prochain président de l'Inserm, Agnès Buzyn a répondu aux attaques.
La nomination du prochain président de l'Inserm n'en finit pas de faire des vagues. Le mari d'Agnès Buzyn, Yves Lévy, sera-t-il candidat à sa propre succession ? "Ça ne me regarde pas, c'est le choix du gouvernement", a encore répondu la ministre, interrogée ce dimanche dans l'émission Le grand jury, sur RTL. "Le conflit d'intérêt a été réglé dès mon arrivée au ministère, puisqu'un décret a été publié 48 heures après que j'arrive, a précisé Agnès Buzyn. Il stipule que je ne suis plus la tutelle de cet organisme. Mon mari a été nommé bien avant que j'arrive comme ministre. C'est Matignon qui a pris la place et donc je ne suis au courant de rien de ce qui concerne l'Inserm." Réagissant à l'éditorial du Lancet, qui, la semaine dernière, dénonçait une opacité autour de cette nomination nuisant à la réputation du milieu scientifique français, la ministre a sous-entendu des manœuvres politiques. "Sur la publication anglaise, je pense qu'il faut creuser un peu. Il y a un très gros débat en Europe, à cause du Brexit, sur les aides à la recherche qui ne seront plus octroyées aux Anglais. Il y a un énorme conflit entre l'Europe et l'Angleterre sur les aides en recherche", a assuré la ministre. Interrogée sur une possible instrumentalisation de cette affaire, Agnès Buzyn a répondu par l'affirmative : "Oui, par ce que la procédure qui a été mise en œuvre par le gouvernement est celle qui est dans la loi et qui s'applique à tous les organismes de recherche". [Avec RTL.fr]
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