Le "fantôme" était apparu début février dans le bâtiment de gériatrie. Au cours de la nuit, il s'amusait à ouvrir les fenêtres, à répandre des poches d'urine sur le sol, à oter le drap de patients tétraplégiques durant leur sommeil ou encore à placer les patients vulnérables dans des positions incongrues, terrorisant au passage les soignants de l'hôpital. La présence de digicodes, de vigiles et autres dispositifs de sécurité empêchant le premier venu de s'introduire dans l'établissement, les soupçons des enquêteurs se sont vite portés sur les membres du personnel, et plus spécifiquement sur une employée grâce au recoupement des plannings. Avec l'autorisation exceptionnelle de la préfecture, un système de vidéosurveillance a été installé et a permis de filmer à son insu la suspecte pénétrant une nuit dans une chambre, qui sera retrouvée sens dessus dessous le lendemain matin. Agée d'une trentaine d'années, la salariée a été interpellée et placée en garde à vue début avril. Un juge d'instruction a été saisi par le procureur sur le fondement de "violences volontaires sur personnes vulnérables". L'employée a été placée sous contrôle judiciaire. [avec Sudouest.fr]
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