Faute de médecins, la maternité du CHRU de Lille priorise les "cas graves et complexes"

15/01/2024 Par Aveline Marques
Confronté à des difficultés de recrutement conjuguées à des arrêts maladie au sein de l'équipe médicale, le service néonatalogie ne peut fonctionner à plein régime. Des patientes et des nouveau-nés sont orientés vers des hôpitaux "partenaires" de la région ou de Belgique. 

 

La situation est inédite. Face à des "absences simultanées" de médecins, le service de néonatalogie de la maternité Jeanne de Flandre, du CHRU de Lille, a dû restreindre ses capacités d'accueil. "Nous n'avons actuellement pas la capacité de gérer le volume d'activité habituel en néonatalogie", a indiqué l'hôpital. Seuls les cas "graves et complexes" de cette maternité de niveau 3 sont désormais pris en charge sur place. 

Le service, qui enregistre plus de 5000 naissances par an, a donc dû faire appel à des "maternités partenaires", notamment celles des cliniques du Bois et de Saint-Vincent à Lille, celles de Roubaix ou de Valenciennes ou encore au centre hospitalier de Charleroi en Belgique. Les transferts et décisions d'orientation sont décidés "au cas par cas par un médecin, nous nous assurons que l'établissement d'accueil est en capacité d'accueillir ces enfants, la réorientation des futures mamans ou des bébés est faite dans un maximum de sécurité", a assuré le CHRU. 

A l'origine de ce "problème conjoncturel", des difficultés de recrutement conjuguées à des arrêts maladie chez les médecins, a précisé le porte-parole de l'établissement à France bleu Nord. L'hôpital espère que la situation reviendra à la normale d'ici début mai. 

[avec AFP et Francebleu.fr

Solidarité territoriale : l'indemnisation forfaitaire de 200 euros par jour est-elle suffisante ?

Robert AZOULAY

Robert AZOULAY

Oui

L'indemnisation forfaitaire de 200€ se rajoute aux montants des consultations faites pendant les 2 jours. C'est peut-être bien p... Lire plus

1 débatteur en ligne1 en ligne
Photo de profil de Bernard LEVE
4,9 k points
Débatteur Passionné
Médecine générale
il y a 2 ans
Nous voici donc dans une situation de médecine de guerre ou, si vous préférez, de médecine de catastrophe. Et dire que cette dernière avait été prévue depuis 40 ans !
Photo de profil de HENRI BASPEYRE
14,4 k points
Résistant
Chirurgie générale
il y a 2 ans
il y a même des patientes envoyées en BELGIQUE il faut le faire!

La sélection de la rédaction

Santé publique
Ce qui se cache derrière la hausse inquiétante de l'infertilité
13/03/2024
17