L’essai a comparé 1003 patients de 18 à 70 ans, avec un diabète de type 2 datant de mois de 2 ans, qui ont reçu pendant une première période de la metformine (à raison de 1 à 2 g par jour en fonction de la tolérance) associée à un placebo, à 998 autres diabétiques traités d’emblée par une bithérapie par 1 à 2 g/j de metformine et de vildagliptine (50 mg deux fois par jour). 79,9 % des malades ont complété les cinq ans de l’étude. Le critère de jugement principal était représenté par un échec au traitement, défini par deux taux d’HbA1c d’au moins 7 % lors de 2 contrôles successifs à 13 semaines d’intervalle durant cette 1e période de l’étude. Un échec conduisait alors à ajouter la vildagliptine à la metformine (entrée dans la 2e période). Le taux d’échecs durant la période initiale a été de 62,1 % sous monothérapie par metformine contre 43,6 % sous bithérapie de 1e intention. Le temps médian d’observation d’un tel échec a été de 36,1 mois sous monothérapie par metformine et il a été estimé à 61,9 mois (soit au-delà des 5 ans de l’essai) pour la combinaison metformine-vildagliptine. Les deux traitements ont été bien tolérés. Les principaux auteurs de l’essai, les Prs David Matthews (Centre du diabète, Oxford, Grande-Bretagne) et Stefano Del Prato (Université de Pise, Italie), ont défendu une intensification plus précoce du traitement hypoglycémiant.
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