Prescription des traitements contre l’hépatite C : feu vert aux médecins généralistes

21/05/2019 Par Marielle Ammouche
Hépato-gastro-entérologie
Depuis le 20 mai, l’ensemble des médecins, et notamment les médecins généralistes, ont désormais la possibilité de prescrire deux médicaments antiviraux à action directe (AAD) dans le cadre du traitement de l’hépatite C pour les patients atteints de forme non compliquée, sans facteur de comorbidité.

Cette prescription était, jusqu’à présent, réservée aux spécialistes. Cette mesure s’inscrit dans le cadre du Plan priorité prévention 2018-2022, dans lequel le Gouvernement avait réaffirmé sa volonté d’éliminer le virus à l’horizon 2025. L’OMS, de son coté, a fixé l’objectif de cette élimination - définie comme une diminution de 90 % des nouvelles infections, associée à une réduction de la mortalité liée au VHC de 65 % - à 2030. Le ministère de la Santé précise, dans son communiqué, que le renforcement de l’accessibilité aux traitements de l’hépatite C s’articule avec l’intensification des actions de prévention et de dépistages. Actuellement, on considère qu’il reste environ 100 000 personnes porteuses de l’hépatite C non traitées en France, dont 75 000 ignorent ce statut. Cette mesure est possible grâce à la bonne tolérance et à l‘efficacité de ces traitements, qui s’utilisent maintenant sur des périodes courtes. Pour accompagner cette évolution des pratiques, la Haute Autorité de santé (HAS) a rédigé une fiche mémo à l’attention des médecins. Seules deux options thérapeutiques pangénotypiques y sont recommandées, en l’absence de maladie hépatique sévère, de traitement antérieur par AAD et de comorbidités (co-infection VHB et/ou VIH, insuffisance rénale sévère, etc.) : l’association sofosbuvir/velpatasvir (Epclusa, Gilead) pendant 12 semaines ; et glécaprévir/pibrentasvir (Maviret, AbbVie) pendant 8 semaines.

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