Pemphigus vulgaire : le rituximab s’impose

04/11/2019 Par Corinne Tutin
Dermatologie
[EADV 2019] Forme la plus fréquente de pemphigus, le pemphigus vulgaire est une maladie auto-immune bulleuse potentiellement sévère. Son traitement reposait jusqu’il y a quelques années sur l’administration de corticoïdes et d’immunosuppresseurs comme le mycophénolate mofétil.

L’étude Ritux 3 avait déjà suggéré que « l’administration de rituximab, un anticorps anti-CD20, augmente le taux de rémissions en comparaison de la corticothérapie seule », a expliqué le Pr Pascal Joly, dermatologue à l’hôpital universitaire de Rouen. L’essai de phase 3 Pemphix entrepris en double aveugle chez 135 patients conclut aujourd’hui que le rituximab sous la forme de 4 perfusions intraveineuses de 1000 mg à J1, J15, J168 et J182 est plus efficace en complément d’une corticothérapie que le mycophénolate mofétil donné à raison de 1 à 2 g/j : 40,3 % de patients en rémission contre 9,5 % (p < 0,0001).  Le profil de tolérance de cette biothérapie a été jugé acceptable, notamment s’agissant du risque infectieux. Le 31 janvier 2019, le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) a rendu un avis positif en faveur d’une autorisation de mise sur le marché du rituximab et de ses biosimilaires dans le pemphigus vulgaire modéré à sévère.

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