Les études génétiques, jusqu’à maintenant, se sont plutôt intéressées à la résistance à l’insuline à distance des repas, après une nuit de jeûne, à un moment où c’est l’action de l’insuline sur le foie qui prédomine. Dans une nouvelle étude parue dans Nature Genetics, une équipe internationale a étudié des variants génétiques qui influencent les concentrations d’insuline mesurées 2 heures après une charge en glucose et cela chez plus de 55 000 participants de 3 groupes d’origine ancestrale différente. Cela leur a permis d’identifier 10 nouveaux loci qui n’étaient pas associés auparavant à la résistance à l’insuline après charge en glucose dont 8 ont des architectures génétiques partagées avec le diabète de type 2 dans les analyses de co-localisation. Ils ont analysé ces gènes candidats dans des cellules en culture et identifié 9 gènes candidats nouvellement impliqués dans l’expression où le trafic de GLUT4, le transporteur clé du glucose, essentiel pour la captation du glucose post-prandiale au niveau du muscle et du tissu adipeux. En s’intéressant donc à l’insulino-résistance post-prandiale, ces auteurs mettent en lumière les mécanismes d’action au niveau de loci du diabète de type 2 qui ne sont pas retrouvés dans les études analysant les traits génétiques basés sur la glycémie à jeun.
La sélection de la rédaction
Faut-il limiter la durée des arrêts de travail pouvant être prescrits par le médecin?
Fabien Bray
Non
Moi je propose de laisser la cnam se débrouiller avec les arrêts de travail. Les arrêts ça fait ***** tout le monde, moi le premi... Lire plus