Hypercholestérolémie : les taux restent toujours aussi élevés chez les patients français

06/11/2018 Par Marielle Ammouche
Cardio-vasculaire HTA

Une étude qui vient de paraitre dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) dresse un état des lieux de la prise en charge de l’hypercholestérolémie en France à partir des données de l’étude Esteban, menée entre 2014 et 2016 sur un échantillon d’adultes de 18 à 74 ans, et qui incluait des questionnaires et un examen de santé avec bilan lipidique. Deux valeurs seuils d’hypercholestérolémie LDL ont été considérées : 1,6 g/l et 1,9 g/l.

Il en ressort une forte diminution de la proportion d’adultes prenant un traitement hypolipémiant, ces dernières années. Ainsi, entre 2006 et 2015, cette proportion a baissé de 29,6%. En 2015, 10,9% des hommes et 6,7% des femmes ont eu au moins la délivrance d’un traitement hypolipémiant au cours de l’année précédente. Pour les auteurs, cette évolution de la prise en charge est à mettre en rapport avec une meilleure prise en charge de l’hypercholestérolémie (démarrage du traitement après échec des mesures hygiéno-diététiques), mais aussi avec la polémique sur les statines. Elle survient, par ailleurs, alors que la cholestérolémie LDL moyenne et la proportion d’adultes avec un LDL-c élevé (>1,6 g/l et >1,9 g/l) sont restées stables pendant cette période, avec en 2015, 19,3% de la population ayant un LDL-c >1,6 g/l et 6,0% un LDL-c >1,9 g/l. Cette proportion reste relativement élevée, reconnaissent les auteurs, qui considèrent que la situation est « préoccupante » en France. Actuellement, la cholestérolémie LDL moyenne est de 1,30 g/l (IC95%: [1,28-1,32]), sans différence selon le sexe.

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