Parallèlement, le nombre d’hospitalisations liées à cette infection s’est fortement accru depuis 2007, passant de 57 à 653. Il existe des variations géographiques, les taux les plus élevés étant observés dans les régions du sud de la France (Occitanie, Paca, Corse). Cette croissance des cas est due à une meilleure information des médecins couplée à la mise à disposition, en particulier à partir de 2010, de tests diagnostiques sérologiques et moléculaires performants, entrainant une hausse importante du nombre de personnes testées. Les auteurs de l’étude précisent que, contrairement à la situation précédant cette période, où la majorité des cas détectés dans les pays industrialisés étaient des cas d’importation, l’hépatite E est maintenant reconnue comme "une infection autochtone fréquente avec une transmission alimentaire". A 90%, ces cas sont de génotype 3. Le porc est le principal réservoir de virus. Et la transmission se fait souvent par l‘intermédiaire de produits à base de foie cru (saucisses de porc), dont la cuisson n’est pas suffisante. Les auteurs concluent qu’une meilleure information dans ce domaine est nécessaire.
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