Le romosozumab est un anticorps monoclonal qui se comporte comme un agent ostéoformateur en inhibant la sclérostine, une glycoprotéine sécrétée par les ostéocytes, limitant la prolifération des ostéoblastes.
Des essais de phase 2 avaient mis en évidence la capacité de ce nouveau médicament d’accroître, à 12 mois, la densité minérale osseuse lombaire de 13 % en comparaison d’un placebo chez des femmes ménopausées avec densité minérale abaissée. L’étude internationale et en double aveugle FRAME*, qui a recruté 7180 femmes ménopausées de 55 à 85 ans, atteintes d’ostéoporose avérée (T-score compris entre - 2,5 et - 3,5), mais indemnes jusque-là de fracture vertébrale sévère, a confirmé son probable intérêt clinique. Avec comme l’a signalé le Pr Piet Geusens (Université de Maastricht, Pays-Bas) "un effet rapide et important de réduction du risque de fracture vertébrale, qui a été estimé à 83 % en comparaison du placebo chez les patientes s’étant plaintes de douleur lombaire". Reste à évaluer le profil de tolérance de ce nouveau traitement de l’ostéoporose, qui s’administre sous la forme d’injections sous-cutanées mensuelles (210 mg dans l’étude FRAME). *Fracture Study in Postmenopausal Women with Osteoporosis
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