Des troubles visuels associés à ce traitement étaient déjà connus, à type de scotomes, de vision trouble ou de phosphènes, sans que le mécanisme en soit connu.
Cependant, récemment, des signalements récents ont mis en évidence, de nouveaux effets visuels : névrite optique, neuropathie ischémique optique, occlusion de la veine centrale de la rétine, décollement de la rétine et décollement du vitré. Et, même s’il ne s’agit que de cas rares, ils ont parfois entrainé une cécité partielle, voire totale et irréversible, même après arrête du traitement. L’ANSM précise que ces effets pourraient survenir avec une durée d’utilisation et un dosage supérieur aux recommandations.
En conséquence, l’agence recommande aux praticiens de bien informer la patiente sur ce risque avant le début d’un traitement par clomifène, et d’insister sur le respect de la dose prescrite et de la durée du traitement. Et, en cas d’apparition d’altération de la vision, un examen ophtalmologique complet est nécessaire. Et si aucune autre cause de trouble visuel que le Clomid n’est identifiée, le traitement par clomifène doit être définitivement arrêté.
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