25 propositions pour améliorer l’organisation de la cardiologie hospitalière

10/01/2023 Par Marielle Ammouche
Cardio-vasculaire HTA
Pour améliorer la situation de la cardiologie hospitalière en France, le Collège national des cardiologues des hôpitaux a rédigé un livre blanc, intitulé "L’avenir de la cardiologie hospitalière", assorti de 25 propositions concrètes, qui a été remis au ministre de la Santé François Braun. L’objectif de ce rapport est de permettre à la cardiologie hospitalière "de rester en pointe et d’être toujours plus performante, efficiente et sécurisante", affirme le Collège. 

Ces 25 solutions sont structurées autour de 5 axes majeurs. Il s’agit ainsi, tout d’abord, d’adapter l’offre de soins aux besoins cardiologiques du territoire, en définissant une gradation des soins de cardiologie, en prenant en compte le besoin réel du bassin de santé, en renforçant la télémédecine, et en stabilisant le financement de l'innovation. Pour tenter de contrer la crise démographique, il apparait nécessaire de "créer un choc d'attractivité pour l'hôpital". Pour le Collège, cela passe par une augmentation du nombre de postes ouverts en cardiologie, une revalorisation des rémunérations, et un assouplissement des conditions d'exercice à l'hôpital pour faire venir et fidéliser les jeunes. Il faut aussi accélérer la formation des infirmières en pratique avancée (IPA) et valoriser les compétences acquises par délégation de tâches et dans le cadre de protocoles de coopération en cardiologie. Le Collège est, par ailleurs, favorable au décloisonnement du système de santé, en renforçant les liens entre CH et CHU via la recherche, en autorisant les établissements de santé à créer des maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) à proximité des services d’accueil des urgences (SAU), et en partageant les responsabilités liées à la permanence des soins entre les professionnels hospitaliers et de ville. Il faut ensuite améliorer le suivi des pathologies chroniques par des parcours de soins coordonnés, via, notamment la constitution d’équipes mobiles spécialisées en insuffisance cardiaque, le développement des protocoles de coopération, la délégation et la formation des soignants aux nouveaux métiers infirmiers. Enfin, pour une meilleure qualité de prise en charge, il est nécessaire d’accélérer le virage ambulatoire, de mieux tenir compte des coûts réels d'une hospitalisation, et d’adapter les effectifs à la charge de travail réelle des professionnels.

Faut-il limiter la durée des arrêts de travail pouvant être prescrits par le médecin?

Fabien Bray

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Moi je propose de laisser la cnam se débrouiller avec les arrêts de travail. Les arrêts ça fait ***** tout le monde, moi le premi... Lire plus

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