Université : la ministre veut mettre fin au tirage au sort dès l'année prochaine

15/06/2017 Par Fanny Napolier

Elle s'est engagée à ne pas être "la ministre du tirage au sort". Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, a réaffirmé dans Le Parisien qu'elle mettrait tout en oeuvre pour que les universités n'aient pas à recourir au tirage au sort l'année prochaine.

Pour le millier de postulants à la PACES qui n'avaient pas obtenu satisfaction, Frédérique Vidal et les doyens des universités d'Ile-de-France ont trouvé une solution. Tous ceux qui ont demandé PACES en 1er vœux seront reçus. Pour les autres filières dites "en tension", comme Staps (sport), droit ou psychologie, la situation semble plus compliquée. "Le taux de satisfaction [en staps] n’est que de 54 %, contre 94 % en Paces. Ce serait mentir de dire qu’on pourra trouver une solution pour tous. Nous allons cependant tout faire pour améliorer les choses", a expliqué la ministre Frédérique Vidal au Parisien. Surtout, la ministre entend tout faire pour ne pas être confrontée à la même situation en 2018. "Il faut construire des parcours de réussite plutôt que de laisser les élèves s’inscrire en licence, car, pour plus de 60 % d’entre eux, cela n’aboutit pas à un diplôme. Pour trouver des solutions, je compte m’inspirer d’initiatives locales qui fonctionnent, assure Frédérique Vidal. Il est essentiel de travailler sur l’orientation. Cela passe par la diffusion d’une bonne information auprès des lycéens et leurs parents sur ce que sont les filières et leurs contenus. Beaucoup d’élèves veulent faire par exemple du droit sans avoir la moindre idée de ce qu’est un cours dans cette filière. Je souhaite donner la possibilité à des étudiants d’échanger avec des lycéens sur leur cursus." Des ressources supplémentaires vont être consacrées aux universités. "Pour le moment, nous n’avons pas encore chiffré cet effort. Le livre blanc pour l’université et la recherche, tout comme la conférence des présidents d’université, préconise d’investir 1 Md€ par an pendant dix ans, souligne la ministre. La Cour des comptes, de son côté, souligne la situation très dégradée de six universités et dégradée de neuf autres. Nous allons en priorité nous pencher sur ces établissements." [Avec Leparisien.fr]

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