“Que les choses soient claires : je n’ai pas peur de mettre au tribunal des PU-PH et des hôpitaux. Alors les anonymes courageux de Twitter, si vous croyez que je ne vais pas vous signaler, voire porter plainte pour ceux qui me harcèlent carrément, vous vous leurrez !”, a écrit Olivia Fraigneau sur son compte Twitter, mardi 17 janvier. La présidente de l’Intersyndicale nationale des internes (Isni) réagissait à la vague de messages de harcèlement et d’insultes reçus en nombre, après s’être positionnée en faveur des transferts de compétences entre les soignants.
Que les choses soient claires : je n’ai pas peur de mettre au tribunal des PUPH et des hôpitaux. Alors les anonymes courageux de Twitter, si vous croyez que je ne vais pas vous signaler, voire porter plainte pour ceux qui me harcèlent carrément, vous vous leurrez !
— Olivia Fraigneau (@OliviaFraigneau) January 17, 2023
“Ce tweet a permis de calmer les choses, j’ai eu ensuite une énorme vague de soutien”, relativise la future urgentiste auprès d’Egora. “Mais j’ai reçu une pluie de messages sur mes comptes Facebook et Twitter personnels avant ça. C’était essentiellement pour me dire que j’allais tuer des patients, que c’était une honte, que je ne faisais pas bien mon métier de présidente de syndicat…”, précise-t-elle. “J’ai aussi reçu deux messages savoureux à base de ‘faites attention, c’est facile de savoir où vous habitez et on peut mettre feu à votre appartement ou vous faire du mal’”, ironise Olivia Fraigneau.
Affirmant qu’elle ne laissera “rien passer”, elle déplore que ce genre de messages écrits par des médecins le soient “juste” parce qu’elle "soutient les transferts de compétences et les coopérations”.
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