Morlaix : 800 manifestants contre le démantèlement de l'hôpital

29/04/2019 Par Aveline Marques
Syndicalisme
Emmanuel Macron s'est engagé à ne plus fermer d'hôpitaux "sans l'accord du maire". Ce qui n'empêche pas de supprimer des lits et de fermer les services, comme à Morlaix (Finistère). Après avoir perdu la cardiologie, les habitants et le personnel craignent pour la psychiatrie.

  Agents, usagers, élus… Près de 800 manifestants, selon la police, ont défilé samedi dans les rues de Morlaix (Finistère) à l'appel de l'intersyndicale CFDT-CGT-Sud pour défendre l'hôpital de la ville contre ce qu'ils appellent un "plan social déguisé". En quatre ans, l'établissement d'une capacité d'accueil de 951 lits et 237 places aurait perdu 130 postes, et fermé plusieurs services. "Nous avons déjà perdu l'an dernier le service de cardiologie et des soins intensifs en cardiologie. Pour les patients, qui sont transférés à Brest, il y a une perte de chance évidente", a dénoncé Stéphanie Primel, déléguée CFDT, syndicat majoritaire.

Les syndicats s'inquiètent également d'une restructuration en cours du service de psychiatrie rattaché à l'hôpital avec des suppressions de lits et de postes. "Nous couvrons 106 communes soit près de 200.000 habitants, la psychiatrie a largement sa place sur ce territoire", souligne Stéphanie Primel, précisant que l'hôpital, qui compte 2300 agents, est le premier employeur du bassin morlaisien. [avec AFP]

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