«Les arrêts maladie nous ont coûté 500 millions de plus en 2020 et encore 500 millions en 2021, soit 1 milliard d’euros de plus sur deux ans », s’alarme dans Le Figaro Bertrand Boivin-Champeaux, directeur prévoyance au Centre technique des instituts de prévoyance (CITP). Avec une tendance nouvelle : la hausse significative des arrêts de travail chez les jeunes, c’est-à-dire les moins de 45 ans. »
Et de s’interroger : s’agit-il d’un « effet conjoncturel post-Covid » ou d’un «phénomène plus structurel » ? « Certains évoquent le télétravail, des problèmes de stress, ou de mauvaise posture à domicile », avance Bertrand Boivin-Champeaux. « Depuis 10 ans » en tout cas, les instituts de prévoyance, qui forment la troisième catégorie des organismes complémentaires avec les assurances et les mutuelles et couvrent quelques 13 millions de salariés, observent « une tendance à l’alourdissement de la charge des prestations ». Ils appellent le Gouvernement à accentuer la prévention, notamment pour préserver la santé mentale des jeunes. Faute de quoi, ils devront « équilibrer leurs garanties ». « À un moment ce ne sera plus tenable», alerte Marie-Laure Dreyfuss, déléguée générale du CTIP. [avec LeFigaro.fr]
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