Arrêts maladie : les instituts de prévoyance pointent une explosion

15/06/2022 Par Aveline Marques
Assurance maladie / Mutuelles
Après l’inflation des arrêts de travail en 2020 avec l’arrivée du Covid, les confinements et longues journées d’isolement, on s’attendait à ce que l’année 2021 marque un retour à la normale. Pourtant, les dépenses d’IJ n’ont diminué que de 0.6%, s’inquiètent les instituts de prévoyance.

  «Les arrêts maladie nous ont coûté 500 millions de plus en 2020 et encore 500 millions en 2021, soit 1 milliard d’euros de plus sur deux ans », s’alarme dans Le Figaro Bertrand Boivin-Champeaux, directeur prévoyance au Centre technique des instituts de prévoyance (CITP). Avec une tendance nouvelle : la hausse significative des arrêts de travail chez les jeunes, c’est-à-dire les moins de 45 ans. »

Et de s’interroger : s’agit-il d’un « effet conjoncturel post-Covid » ou d’un «phénomène plus structurel » ? « Certains évoquent le télétravail, des problèmes de stress, ou de mauvaise posture à domicile », avance Bertrand Boivin-Champeaux. « Depuis 10 ans » en tout cas, les instituts de prévoyance, qui forment la troisième catégorie des organismes complémentaires avec les assurances et les mutuelles et couvrent quelques 13 millions de salariés, observent « une tendance à l’alourdissement de la charge des prestations ». Ils appellent le Gouvernement à accentuer la prévention, notamment pour préserver la santé mentale des jeunes. Faute de quoi, ils devront « équilibrer leurs garanties ». « À un moment ce ne sera plus tenable», alerte Marie-Laure Dreyfuss, déléguée générale du CTIP. [avec LeFigaro.fr]  

Faut-il limiter la durée des arrêts de travail pouvant être prescrits par le médecin?

Fabien Bray

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Non

Moi je propose de laisser la cnam se débrouiller avec les arrêts de travail. Les arrêts ça fait ***** tout le monde, moi le premi... Lire plus