Menace nucléaire : la France envoie 2,5 millions de doses d’iode en Ukraine

08/03/2022 Par Pauline Machard
International
Alors que, dans la nuit du 3 au 4 mars, l’armée russe a bombardé la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d’Europe, la France a annoncé livrer à l’Ukraine ces comprimés, destinés à prévenir un cancer de la thyroïde en cas d’émissions radioactives. 

  “Dans quelques jours, nous pourrons fournir 2,5 millions de doses d’iode pour pouvoir parer à tout danger nucléaire, en tout cas aider”, annonçait dimanche 6 mars Etienne de Poncins, l’ambassadeur de France en Ukraine, au micro de BFM TV. Une information confirmée ce même jour par le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian : “On a envoyé beaucoup d’équipements médicaux, ça en fait partie”, a-t-il ainsi notamment déclaré sur France 5, le “ça”, faisant référence aux comprimés d’iode. Pour rappel, les comprimés d’iode stable, c'est-à-dire non radioactif, protègent la glande thyroïde contre une contamination radioactive. En cas d’exposition à la radioactivité, “l’iode protège un seul organe, la thyroïde”, précise néanmoins auprès de l’AFP l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), rappelant que la première protection est de se mettre à l’abri dans un bâtiment en dur. L’autorité rappelle que les comprimés d’iodure de potassium ne constituent ni un vaccin radio protecteur ni un traitement permanent. Ils doivent être administrés idéalement une heure avant l’exposition à la radioactivité, et au plus tard dans les six à douze heures qui suivent. [Avec BFM TV et AFP]

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