Exclusion des femmes en fac de médecine : 4 facs japonaises concernées

14/12/2018 Par Fanny Napolier
International
Quatre facs de médecine japonaises ont pratiqué une politique d'exclusion des femmes candidates pendant plusieurs années. C'est la conclusion d'un rapport du ministère de l'Education.

L'affaire a éclaté avec les plaintes d'une vingtaine de candidates recalées du concours d'entrée en médecine à l'Université de Tokyo. Le comité de sélection avait reconnu qu'il s’arrangeait pour que les femmes ne représentent pas plus de 30 % du nombre total d’élèves reçus au motif que, même si elles deviennent médecins, elles quittent ensuite souvent leur poste pour se marier et avoir des enfants, ont justifié des sources auprès des médias locaux. Dans la foulée, les autorités avaient annoncé avoir ouvert une enquête auprès de 80 établissements publics et privés de médecine au Japon. Ce sont les résultats de cette enquête qui viennent d'être révélés. Le document rapporte que les candidates ont fait l'objet de discriminations dans quatre universités : l'Université médicale de Tokyo, l'Université Juntendo, l'Université Kitasato ainsi que l'Université de médecine Ste Marianna. Trois de ces institutions ont admis les faits et présenté des excuses. Sainte Marianna a démenti. L'enquête a constaté par ailleurs une série d'autres mauvaises pratiques, dont la discrimination vis-à-vis des étudiants ayant raté par le passé l'examen d'entrée ainsi qu'un avantage accordé aux enfants d'anciens élèves. Le ministère de l'Education a qualifié la situation de "grave" et de "profondément regrettable" et sommé les universités de prendre des mesures correctives et d'apporter un soutien aux personnes affectées. [Avec AFP]

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A tout problème complexe, il y a une solution simple .... et fausse. Il faut cesser de voir la médecine libérale comme une rustin... Lire plus

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