Le CHU de Bordeaux teste une appli qui suit le patient en chirurgie ambulatoire

23/04/2018 Par Catherine le Borgne
E-santé

Conçue par un anesthésiste et un directeur de compagnie aérienne de rapatriements sanitaires, une appli actuellement en test au CHU de Bordeaux, permet le suivi du patient avant et après son intervention en chirurgie ambulatoire. Satelia pourrait se développer ensuite en oncologie ou en cardiologie.

"Mon souhait est de mettre mon expertise métier au service d'une amélioration du suivi patient et de donner de la voix aux patients", explique Nicolas Pagès, le co-fondateur anesthésiste de Satelia. Côté patient, la plateforme envoie dans un premier temps par SMS, un formulaire pour renseigner les informations concernant l'anesthésie, transmis ensuite aux professionnels concernés. Puis, le patient reçoit ensuite, "au compte goutte", des informations lui signalant les interdits, les points de vigilance et les modalités de rendez-vous pour l'intervention. Après sa sortie, il recevra chez lui, via internet, une liste de critères à renseigner en lien avec l'équipe hospitalière : douleurs, vomissements, diarrhées, saignements, etc. Vu du côté de l'équipe soignante, l'appli se présente comme une tour de contrôle, avec des voyants verts qui s'allument si tout va bien, oranges si la situation est mitigée et rouges en cas d'alerte. Situation qui déclenche un rappel du malade au plus vite.   Actuellement, les infirmiers en chirurgie ambulatoire rappellent systématiquement les patients sortis de l'hôpital, avec une moyenne de  50 % de messages sur répondeur, 25 % de patients qui vont bien et 25 % qui ne se sentent pas bien. Au 30 mars, 50 patients avaient déjà été inclus dans le test pour une durée de 6 jours, de J – 1 à J + 1, incluant des critères comme la douleur, un problème de pansements, un membre gonflé/rouge, des urines rouges, etc. Plus de 4 patients sur 5 ont répondu spontanément avant et après l'intervention.

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A tout problème complexe, il y a une solution simple .... et fausse. Il faut cesser de voir la médecine libérale comme une rustin... Lire plus

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