Les prévisions de la Commission des comptes sont implacables : pour 2019, le déficit de la Sécurité sociale devrait se situer entre 1,7 et 4,4 milliards, alors que la loi de financement tablait sur un excédent de 100 millions d'euros. La rechute "résulte pour l’essentiel d’une croissance de la masse salariale nettement inférieure à la prévision initiale", selon la Commission des comptes. Bercy tablait sur 3,5 %, mais devra se contenter de 2,9%. La prime Macron (prime exceptionnelle aux salariées, exonérée de cotisations et d'impôts dans la limite de 1000 euros), l'exonération des heures supplémentaires ou encore l'annulation de la CSG pour les retraités percevant moins de 2000 euros, ont pesé lourd dans les finances. A cela s'ajoute une croissance ralentie, à +1,4 %, contre +1,7 % pour la prévision initiale. Dans ces conditions, le déficit pourrait perdurer au-delà du quinquennat, à hauteur de 2 milliards d'euros par an. En 2018, il avait atteint son niveau le plus bas depuis 2001, en s'établissant à -1,2 milliard d'euros. [Avec LeParisien.fr]
Le retour à l'équilibre, prévu pour cette année, a été compromis par une conjoncture économique à la baisse et par les mesures fiscales mises en place en réponse à la crise des gilets jaunes.
Faut-il limiter la durée des arrêts de travail pouvant être prescrits par le médecin?
Fabien Bray
Non
Moi je propose de laisser la cnam se débrouiller avec les arrêts de travail. Les arrêts ça fait ***** tout le monde, moi le premi... Lire plus