Santé : ce qui change au 1er janvier

31/12/2021 Par Aveline Marques
Politique de santé

Forfait patient aux urgences, prescription de biosimilaires, contraception… Tour d'horizon des nouvelles mesures concernant les médecins et les patients qui s'appliquent au 1er janvier 2022.   Complémentaire santé  Les 2,5 millions d'agents de la fonction publique d'Etat peuvent bénéficier, sur demande, d'une prise en charge par leur employeur de leur cotisation de protection sociale complémentaire (mutuelle, assurance, institution de prévoyance) à hauteur de 15 euros par mois.   Contraception Déjà gratuite pour les mineures, la contraception sera désormais entièrement prise en charge par l'Assurance maladie pour les jeunes femmes jusqu'à 25 ans. Trois millions de bénéficiaires sont potentiellement concernées. Le dispositif, qui vise à lutter contre un "recul" de la contraception, coûtera 21 millions d'euros annuels.   Urgences D’un montant unique et fixe de 19,61 €, le "forfait patient urgence", pour les passages non suivis d'hospitalisation, remplace le forfait "accueil et traitement des urgences" de 27,05 € auquel s’ajoutaient, pour former l’ex-ticket modérateur, les coûts des soins, examens et actes prodigués. Ce forfait, qui vise à simplifier et rendre plus lisible la facturation, sera pris en charge par les complémentaires santé. Les patients en ALD seront facturés 8.49 euros et certains patients, comme les femmes enceintes, les nouveau-nés de moins de 30 jours ou les victimes de terrorisme, seront exemptés.   Biosimilaires Le dispositif d'intéressement à la prescription de médicaments biosimilaires, mis en place par l'avenant 9, sera effectif pour les prescriptions réalisées à partir du 1er janvier 2022. L'intéressement sera versé en 2023. Concrètement, ce dispositif permet d'intéresser le médecin à l'économie réalisée par la prescription, en initiation ou en cours de traitement, d'un médicament biosimilaire à la place du médicament biologique de référence, conformément aux recommandations de bonne pratique et en accord avec le patient. Dans un premier temps, le dispositif concernera les 6 molécules suivantes : l’étanercept, l’adalimumab, la follitropine alpha, l’énoxaparine, le tériparatide et l’insuline asparte. En parallèle, les pharmaciens auront désormais le droit de substituer deux molécules : somatropine et pegfilgrastim. [avec AFP]

SAS : accepterez-vous de partager votre agenda ?

Pierre Nevians

Pierre Nevians

Non

A tout problème complexe, il y a une solution simple .... et fausse. Il faut cesser de voir la médecine libérale comme une rustin... Lire plus

0 commentaire





La sélection de la rédaction

Santé publique
Ce qui se cache derrière la hausse inquiétante de l'infertilité
13/03/2024
17